Malmedy

Les personnalités : Ubac, Pousseur, Marie-Anne Libert, Monsieur Hawarden

Ubac, surréaliste, 1910 – 1985

Raoul Ubac, artiste surréaliste, photographe, peintre, graveur et sculpteur, est né le 31 août 1910. Son vrai nom était Rolf Ubach. Il vécut à Malmedy, alors ville allemande, jusqu’à ses dix-huit ans. Il quitta Malmedy pour parcourir l’Europe à pied et, en fin de compte, s’établir en France.

Marie-Anne Libert, botaniste, 1782 – 1865

La botaniste et mycologue Marie-Anne Libert est née en 1782 à Malmedy. Passionnée de botanique et des maladies des plantes elle est une des premières femmes phytopathologues. Elle fut ainsi l’une des premières à identifier le champignon responsable de « la maladie de la pomme de terre » (le mildiou). Anton de Bary, une mycologue allemand s’appuya entre autre sur un mémoire de M.-A. Libert qu’elle avait rédigé à ce sujet en 1845. La botaniste inspire le nom du Cercle naturaliste de la région de Malmedy créé en 1951.

Pousseur, compositeur, 1929-2009

Henri Pousseur est né le 23 juin 1929 à Malmédy, en Belgique.

Il travaille aux studios de musique électronique de Cologne en 1954 et à Milan en 1957. Il enseigne à Darmstadt en 1957, puis à Cologne, Bâle et Buffalo. Il revient en Belgique en 1970, comme professeur de composition, en 1975 il est directeur du Conservatoire royal de Liège et fonde, avec Pierre Bartholomée, le Centre de recherches et de formation musicales de Wallonie devenu aujourd’hui Centre Henri Pousseur.

En collaboration avec Michel Butor il réalise entre autres « Votre Faust (1960-1968) ».

Henri Pousseur est décédé le 6 mars 2009 à l’âge de 79 ans. Une semaine plus tard se déroula en son honneur le festival Ars Musica, qui n’aurait pas dû être posthume.

Il a également dirigé le chœur d’hommes « La Royale Malmédienne« . Pour de plus amples informations : Henri Pousseur

Monsieur Hawarden – Meriora Gillibrand, 1805-1863

Au milieu du 19ème siècle, Meriora Gillibrand, une jeune aristocrate parisienne venue s’installer à Pont-Ligneuville, se fait passer pour un homme. Sa tombe à Ligneuville rappelle l’histoire tragique de cette femme : Au cours d’un duel à Vienne, son amour trouve la mort et la jeune fille se venge en tuant l’autre homme. Pour fuir la police, elle se déguise en homme et devient Monsieur Hawarden.

Le film belgo-néerlandais Monsieur Hawarden (1968) se basait sur le roman homonyme de Filip De Pillecyn, lui-même basé sur des faits réels du 19ème siècle.

Photo : Le tombeau de Mr. Hawarden – Meriora Gillibrand au cimetière de Ligneuville.
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